Paire de grandes plaques en cuivre émaillé polychrome de forme ronde de la série de César, l’un représentant Claude à cheval, la seconde OTHON.

Contre émail foncé.

Attribuée à Noël II Laudin (1657-1727).

XVII^e siècle (quelques accidents).

Dimension : 20,8 cm et 20,7 cm

Les statues équestres antiques tout comme les groupes sculptés ont inspiré les émailleurs limousins dès le XVI^e siècle. Le caractère lyrique et mennonite de ses plaques en est évident.

C’est dans l’œuvre de Tempesta qui connaît un vif succès au début du XVIIe siècle en France qu’il faut rechercher l’origine du décor de nos plaques.

Il convient de les attribuer à Noël II Laudin (1657-1727).

Une série complète de douze plaques figurant les Césars équestres d’après Tempesta figurait dans la vente Ducatel de 1890 (N°189 vente du 19/21avril de 1890).

On relève également douze plaques circulaires bombées et polychromées sur fond violacé avec rehauts d’or dont une figure au musée de l’Évêché à Limoges représentant Auguste à cheval.

Il faut également  noter que des médaillons inspirés directement de ceux que nous présentons mais avec un décor polychrome plus contrasté sur fond également Urbain furent exécutés plus tardivement dans un diamètre de 27 cm.

Ces pièces retracent fidèlement les gravures de Tempesta avec une polychromie accentuée sur un fond de paysage Urbain.

Vente New York, 18/6/97, n°47 Gall. Othon.

Vente Tajan, 14/11/78 III César /Caligula.

Vente Christies, New York, 8/01/990, n°36 Domitien.

Plaque rectangulaire en cuivre émaillé, sainte Cécile jouant de l’orgue, accompagnée d’angelots, l’un chante, l’autre joue de la flûte, les écoinçons à décor de rocailles. Signée NL en bas à droite.

Contre émail bleu foncé signé à l’or N LAUDIN émailleur près les Jésuites à LIMOGES.

Début du XVIII^e siècle (accidents).

Hauteur : 20,5 cm – Largeur : 17 cm

Bibliographie :

Hôtel des ventes Drouot, 19 novembre 1919 N° 57 du catalogue.

Nicolas I LAUDIN (1689-1739). 

Plaque de forme ovale en cuivre émaillé « Le Baptême du Christ ».

Atelier des derniers Nouhalier, peut-être Noël Nouhalier. Milieu du XVIII^e siècle.  

Diamètre : 13 cm

Lot :

Couverts à salade en argent, les cuillerons dorés. Modèle à filets et guirlandes de fruits sur la spatule monogrammée LH. L’attache du cuilleron est agrémentée d’un mascaron sur la face externe.

Orfèvre Olier et Carron.

France, dernier quart du XIXe siècle ou début du XX^e siècle.

Poids : 224,32 g

Louche et cuillère à ragoût en argent. Modèle à filet dont la spatule est gravée du monogramme FL entrelacé et partiellement encadré de palmes.

Orfèvre Victoire Josephine Godot, insculpation 1832.

Paris, 1832-1838.

Poids des deux : 440,04 g

Quatre couverts en argent au titre du 800 modèle à filet, la spatule piriforme.

Orfèvre JG.

Travail français fait pour l’exportation.

Poids : 669,42 g

Louche en argent au titre de 800, modèle uni dont la spatule est gravée d’un monogramme IH surmonté d’une couronne.

Orfèvre TD.

Travail d’Autriche-Hongrie, entre 1866 et 1922.

Poids : 227,7 g

Deux différents couverts en argent. Les spatules sont gravées de monogrammes.

Travail français de la fin du XIX^e siècle.

Poids : 327,13 g

Cuillère à sucre en argent, modèle à filet dont la spatule est gravée d’un monogramme, le cuilleron est agrémenté d’un décor ajouré symétrique partant d’une rosace centrale.

Orfèvre Jean Toulon, insculpation an V.

Paris, 1798-1809.

Poids : 85,50 g – Longueur : 21,2 cm

Suite de sept porte-couteaux en argent au titre de 800, les extrémités rocailles.

Travail allemand de la fin du XIX^e siècle ou au début du XX^e siècle.

Poids : 229,20 g

Plateau à deux anses en argent gravé. De forme ovale, avec une bordure festonnée accompagnée de filets et feuilles. Les deux anses sont composées d’enroulements avec un cartouche central. Le monogramme central est entouré de feuillages et de fleurs.

Orfèvre Fray.

Paris, fin du XIX^e siècle.

Poids : 2 879,5 g – Longueur : 76,5 cm – Largeur : 46,5 cm

Aiguière à vin en cristal, la monture en argent. Elle pose sur un piédouche bordé de perles qui se prolonge par un décor ajouré de feuilles d’acanthe et d’entrelacs de guirlandes. Le bec verseur et le couvercle reprennent une partie de ces attributs. Le cristal est partiellement gravé de guirlandes avec une fleur centrale.

Orfèvre Risler & Carré.

Paris, fin du XIX^e siècle.

Poids brut : 1 262 g – Hauteur : 30 cm

Cafetière et sucrier en argent de forme balustre posant sur un piédouche bordé de laurier. Ils sont décorés de bandeaux verticaux et de guirlandes. Les couvercles dômes se terminent par une rose et son branchage. L’anse à enroulement avec des isolants en ivoire.

Orfèvre atelier Puiforcat.

France, fin du XIX^e siècle ou début du XX^e siècle.

Poids brut des deux : 1 182,85 g

Saupoudroir en argent posant sur un piédouche bordé de godrons en rappel sur la bordure de l’élément ajouré monté à baïonnette. De forme balustre, il est décoré dans sa partie basse d’appliques. Sous le col, une gravure de lambrequins et d’entrelacs sur fond amati qui se termine par des chutes de pompons. L’élément supérieur se compose de panneaux ajourés terminés par une terrasse de godrons rayonnants.

Orfèvre Paul Canaux et Cie pour Tiffany.

Travail français pour l’exportation.

Poids : 437,7 g – Hauteur : 21 cm

Paire d’aiguières en cristal torsadé, la monture en argent. Le piédouche uni, le col, le couvercle à charnière et l’anse sont à décor de rocailles.

Orfèvre Boin et Henry.

France, fin du XIX^e siècle ou début du XX^e siècle.

Poids brut de la paire : 2 077,88 g – Hauteur : 27 cm

Calice en métal oxydé, l’intérieur en vermeil. La base conique agrémentée d’une croix dorée est surmontée par un deuxième cône plus grand dont l’intérieur est en vermeil (un petit choc sur le pied).

Orfèvre indéterminé.

France, vers 1950.

Poids brut : 423,6 g – Hauteur : 14,9 cm

Petite casserole en argent uni. Le manche en bois tourné est noirci. Le bec verseur en repoussé. La bordure se termine par un jonc plat fort.

Orfèvre illisible.

Paris, 1819-1838.

Poids brut : 256,07 g

Gobelet tronconique en argent uni. Il pose sur un piédouche surmonté d’un filet ondulatoire en rappel sous le col.

Travail allemand de la fin du XIX^e siècle ou du début du XX^e siècle.

Poids : 135,06 g – Hauteur : 11,1 cm

Petit ciboire en argent uni. Il pose sur un piédouche en dégradé dont le couvercle surmonté d’une croix reprend la même forme.

Orfèvre indéterminé.

France, après 1838.

Poids : 50,17 g – Hauteur : 10,5 cm

Coupe de mariage en argent uni. Le piédouche à contours est agrémenté d’oves. La coupe demi-sphérique, accompagnée de deux anses à enroulement, est gravée en bordure A .BARON. 1809.

Attribuée au maître orfèvre Jacques Nicolas Boulanger, reçu en 1783.

Paris, 1798-1809.

Poids : 236,80 g

Cuillère à sucre en argent. Modèle dont le manche piriforme est bordé d’un filet. Monogramme CA gravé sur la spatule.

Maître orfèvre Gabriel Marcello Giuliano, reçu en 1760.

Turin, dernier quart du XVIII^e siècle.

Poids : 99,48 g

Porte cure-dents en argent. La base de forme carrée pose sur quatre pieds griffe. La colonne, faite d’une demi-sphère et d’une sphère, supporte une Indienne présentant sur son épaule une coupe avec deux oiseaux.

Orfèvre Antonio Pereira de Costa.

Rio de Janeiro, XIX^e siècle.

Poids : 196,88 g – Hauteur : 18,5 cm

Paire de petits bougeoirs en argent posant sur quatre pieds boule surmontés de griffes. Le fût balustre à pans se termine par une bobèche bordée de feuilles. Il est décoré de cordelettes et de croisillons.

Attribuée à l’orfèvre Francisco Duarte Graca.

Rio de Janeiro, vers 1830-1840.

Poids : 745,9 g – Hauteur : 22 cm

Paire de bougeoirs en argent posant sur quatre pieds boule surmontés de griffes. Le fût de forme balustre à pans. La bobèche est bordée de feuilles. L’ensemble est décoré de coquilles, d’oves, de cordons et de feuilles gravées.

Orfèvre Antonio Raposo.

Rio de Janeiro, vers 1830-1840.

Poids : 992,57 g – Hauteur : 25,5 cm

Aiguière en argent de forme balustre posant sur un piédouche bordé d’un branchage de laurier. La base de l’aiguière est décorée de long godrons mobiles maintenus par le pied. Elle est gravée dans sa partie centrale, dans un bandeau, de chevaux marins ailés. L’anse faite d’une double cordelette se termine par une tête de lion. Le bec verseur est bordé de palmettes.

Orfèvre difficile à identifier.

Paris, 1798-1809.

Poids : 1 005,2 g – Hauteur : 36,4 cm

Bibliographie :

Voir un modèle de même inspiration dans Les grands orfèvres de Louis XIII à Charles X, fig. 2, p. 313.

Huilier en argent de forme ovale posant sur un piédouche bordé d’un large cordon de feuilles de laurier. Le bassin, de forme barque, est décoré à sa base d’un bandeau avec deux médaillons encadrés de coquilles et dans sa bordure d’un branchage de laurier. Les anses latérales représentent deux anguilles s’appuyant sur une tête de femme. Les supports de flacons et de bouchons sont bordés de godrons et de fleurs accompagnés d’ogives ajourées pour les supports de flacons. La partie centrale est gravée sur une face d’armoiries d’alliance surmontées d’une couronne ducale (sans flacons).

Orfèvre Jean Charles Cahier, insculpation 1801.

Paris, 1809-1819.

Poids : 1 544,67 g

Bibliographie :

Pour un huilier similaire, voir vente FRAYSSE & ASSOCIES, lot 75, vente du 2 avril 2008.