Portrait de gentilhomme portant une redingote de velours camaïeu bleu Miniature. Signée en bas à droite «Ch. Berny». Vers 1825 9,2 x 7,4 cm, ovale. Monture de bronze doré, de la maison Alphonse Giroux « Au coq Saint- Honoré » (Etiquette au verso). Provenance: Vente Londres, Christie’s, 21 mars 1978, n° 43. Vente Londres, Christie’s, 2 juin 2009, n° 134.

Portrait d’homme de profil vers la gauche, perruque à queue et rubans Miniature en grisaille, fond indigo. Diamètre: 4 cm Montage en métal doré. Provenance: Collection *urine Feuillet (Selon l’étiquette au verso). Vente Londres, Bonham’s, 22 mai 2003, n° 31.

Portrait de jeune homme en redingote bleue, gilet et cravate blanche Miniature. Signée et datée «Machera 1814» au milieu à gauche, et monogrammé «Ch «au verso. 6,5 x 5,2 cm, ovale. Provenance: Vente Genève, Christie’s, 18 mai 1994, n° 442. Vente Londres, Christie’s, 5 juin 2007

Portrait d’homme en redingote bleue, gilet jaune et cravate blanche Miniature. Signée à gauche «Dagoty 1816». 9 x 7,5 cm, ovale. Dans un encadrement plus tardif de gutta – percha. Provenance: Vente Rhode Island, Bruneau’s Antiques, 25 octobre 2010.

Portrait d’une jeune femme en robe noire et col de dentelles, portant une chaine en or avec un pendentif vinaigrette Miniature. Signée en bas à droite «Dun». 6,5 x 5,4 cm, ovale. Encadrement en métal. Provenance: Ancienne collection italienne. Vente Londres, Christie’s, 7 juin 2011, n° 47.

Portrait de jeune femme en robe blanche et ruban bleu, avec un fichu blanc dans les cheveux Miniature. Signée «Tresca f. P.» en bas à droite. Diamètre: 6,4 cm Encadrement de métal doré surmonté d’un ruban et d’une couronne de laurier, à la base deux boules formant pied. Provenance: Vente Paris, Eve, 1 Juin 2010, n° 22. Vente Londres, Christie’s, 29 novembre 2011, n° 169.

Portrait de jeune femme en robe noire bordée d’hermine Miniature sur porcelaine. 6,3 x 5,2 cm Dans un encadrement de bois doré.

Coffret en placage de loupe d’orme et l’intérieur en citronnie, ornementation de bronzes ciselés et dorés reposant sur quatre pieds en forme de feuillage stylisé. Chaque face est ornée de trois miniatures représentant Charles X, le duc et la duchesse d’Angoulême, la duchesse de Berry, le duc de Bordeaux et Louise de France dans des médaillons à leurs armes flanqués de fleurs de lys et de rinceaux feuillagés stylisés. Chaque côté ouvre par un tiroir dont un est muni d’un encrier et d’un soupoudroire en cristal monté vermeil 1819-1826; sous ce dernier un tiroir à papier à lettre ultra-plat dissimulé dans la doucine; les anses sont formées de deux mains enlacées. Le couvercle est composé de sept fentes pour chaque jour de la semaine. Réalisé par Alphonse Giroux (1775 – 1848) et peint par Emilie de Lorme, vers 1826. Hauteur: 30,5 cm; largeur: 42 cm; profondeur: 24 cm Provenance: Commandé par Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, duchesse de Berry (1798 – 1870), probablement vers 1826. Elle l’offre ensuite à sa soeur Louise- Charlotte, infante d’Espagne (1804 – 1844) Offert à Guillermina Sthyck, marquise de Villamayorca de Santiago. A Charles X ormolu – mounted burrwood letterbox by Alphonse Giroux, decorated with miniatures by Emelie de Lorme depicting Charles X, the Duke and the Duchess of Angoulême, the Duchess of Berry, the Duke of Bordeaux and Louise of France, circa 1826. Height: 30, 5 cm; weight: 42 cm; depth: 24 cm Ordered by Marie – Caroline of Bourbon – Sicily, Duchess of Berry (1798 – 1870). Offered to Luisa Carlota (1804 – 1844), Infant of Spain. Thence, offered to Guillermina Sthyck, Marquise Villamayorca of Santiago. Ce coffret est orné des portraits de la famille de la duchesse de Berry: son beau-père le roi Charles X, son beau-frère et sa belle-soeur le duc et la duchesse d’Angoulême et ses deux enfants, peints par Emelie de Lorme Louise de France et Henri d’Artois, duc de Bordeaux puis comte de Chambord, surnommé l’enfant du miracle de par sa naissance qui eut lieu après la mort du duc de Berry en 1820. Les archives privées de la duchesse le 30 octobre 1826, mentionnent un coffret semblable à celui-ci «une boîte à semaine en citronnier doublée de même grandeur extra, pieds, poignées, entrées et rayes de coeur posée sur l’embase le tout cizelé et au vert antique, tous les jours de la semaine en lettre majuscule carrée et détachée, la dite ornée de cizelure découpée et au vert antique posé sur le couvercle, serrure à trèfle … 280». La duchesse de Berry offrit ce coffret à sa soeur l’infante d’Espagne. Un inventaire du palais de Madrid le mentionne «Un arca con repertoire para todos los dias de la semana, muy notable, que perteneció a la Duquesa de Berry y pasó a su hermana la Infanta Luisa Carlota y luego al Rey Francisco, nos habla de pretéritas correspondencias epistolares y luce decorándola espléndidas miniaturas de Carlos X, el Duque y la Duquesa de Agulema, la Duquesa de Berry y el Conde de Chambord y su hermana 1». Alphonse Giroux: Ce coffret est par ailleurs caractéristique des oeuvres de la maison Giroux, l’un des fournisseurs favoris de la duchesse de Berry. En 1799, François Simon Alphonse Giroux ouvrit son magasin situé au 7, rue de la rue du coq Saint-Honoré. On y trouvait des objets de curiosité, de tabletterie, de papeterie, des gravures, dessins et tableaux. Il produisit de nombreux cadres et montures de bronze doré pour orner les miniatures. A titre d’exemple notons: – deux miniatures représentant Henri, comte de Chambord (1820-1886) et la princesse Louise de France (1819-1864) par Joseph Hippolythe Lequeutre (1793-1877) munies d’un cadre de bronze doré par Alphonse Giroux présentant un travail de ciselure tout autant remarquable, vendues par Christie’s Londres, King Street, le 7 décembre 2004, lots 380 et 381. – la miniature représentant la duchesse de Berry et son fils le duc de Bordeaux devant le château de Rosny, dans un cadre en bronze doré signé de Alphonse Giroux, offerte par la duchesse au comte de Mesnard, aide de camps du duc de Berry puis du duc de Bordeaux et aujourd’hui conservée au musée Dobrée à Nantes (catalogue d’exposition, Un âge d’or des arts décoratifs, 1814-1848, Paris 1991, pp. 192-194, fig. 79). – les trois miniatures insérées dans un cadre très proche des côtés de notre coffret, illustré dans ibid., p.193, fig. 79a. En 1827, la duchesse de Berry offrit au comte de Mesnard, premier écuyer du Duc de Berry, en récompense de sa fidélité, une boîte en écaille doublée en or, ornée des six portraits en miniature des membres de la famille royale exécutés par Alexandre Jean Dubois-Drahonnet (1791-1835) et Jean-Baptiste Joseph Duchesne (1770-1856). Elle est aujourd’hui conservée au musée des Arts Décoratifs de Bordeaux et illustrée dans le catalogue d’exposition, l’âge d’or du petit portrait, Musée du Louvre, 1996, pp. 82-84.

Buste en marbre blanc représentant le Duc de Bordeaux reposant sur un socle circulaire. Hauteur: 36 cm – Largeur: 21 cm Profondeur: 11 cm Ce type de buste recueilli un large succès à la suite de la naissance de l’Enfant du miracle. (voir notice du lot précédent concernant le duc de Berry.

Paire de cadres en bois sculpté et doré contenant des assiettes en porcelaine de Paris, «Le miroir» et «l’Amour maternel», le marli décoré à l’or de rosaces et losanges. Époque Empire. Diamètre des plaques: 16 cm – Cadres: 37,5 x 36,5 cm

Plaque rectangulaire en porcelaine dure, décor polychrome représentant un enfant nimbé nu couché sur des draps, d’après un tableau de maître ancien. Marques incisées au revers: NR. K S. 32 et Le / 32-5 Dans son cadre à palmettes du début du XIXe siècle. Hauteur: 15 cm – Largeur: 22 cm

Une paire de bouquets de fleurs Crayon noir, estompe et rehaut de craie blanche sur papier bleu-vert. Signés en bas à droite. 47 x 32,5 cm et 45 x 34 cm la paire Lot décrit par Monsieur de Bayser.

Le philosophe Socrate Toile. Restaurations anciennes. 97 x 81 cm Provenance: Collection du duc d’Arenberg à Vienne (Selon le Pr Anelli). On connaît deux versions de notre tableau. La première, par Pietro Bellotti, est conservée à Brescia, dans une collection privée (Luciano Anelli, Pietro Bellotti, 1625-1700, Brescia, 1996, illustration n°254 p. 297). La seconde serait une copie d’atelier, elle est conservée au Museo Civico de Feltre (Op. cit., p. 295, illustration n°253). Notre tableau, inédit à ce jour, est plus proche de celui de Bellotti que de la copie d’atelier. Le drapé rouge égal la finesse du drapé bleu peint par Bellotti. La grande précision des objets qui entourent le portrait du vieux philosophe, notamment dans les textes latins situés en arrière plan, sont entièrement lisibles grâce à une étonnante minutie de l’artiste. Ce souci du détail dans la nature morte, que l’on ne retrouve ni dans la version de Brescia, ni dans la copie d’atelier, participe aussi à la beauté obsédante du grand livre froissé au premier plan. D’une laideur écorchée (op.cit. p.296), Socrate offre ici au spectateur un regard attentif, reflétant son immense intelligence. La description de l’anatomie du personnage est rendue plus aiguë par la représentation de son corps émacié et la flexion de sa jambe droite, représentatif du style de Bellotti. Contrairement aux tableaux de Brescia et Feltre, le nom du destinataire indiqué sur la lettre pliée au premier plan à droite de notre tableau est rédigé en latin (Socrati Philosopho Athenas), alors que l’on peut lire de l’italien sur les deux autres versions. Ces éléments nous incitent à penser que l’auteur de notre tableau serait français, et nous permet d’avancer le nom du Maître de la Parque de Caen. Ainsi, les traits de notre modèle pourront être rapprochés de ceux de la Parque Atropos (toile, 58 x 46 cm, Inv. 257), copie du tableau éponyme de Pietro Bellotti, conservée au Musée des Beaux-arts de Caen, et attribué par Luciano Anelli à un maître français qu’il appelle conventionnellement «Maître de la Parque de Caen» (Op. cit., p. 167, reproduction n°133). Selon L. Anelli, le tableau de Caen serait la preuve indirecte de l’activité de Belotti en France puisque l’on sait que le peintre a travaillé pour le cardinal Mazarin. Un certificat du Pr Luciano Anelli en date du 18/12/2013 sera remis à l’acquéreur. Le professeur Luciano Anelli, que nous remercions pour son aide, situe notre tableau vers 1654.

Maître de la nature morte de HARTFORD (actif à Rome vers 1600) Nature morte aux fruits et légumes d’automne disposés dans une corbeille, un guéridon et un panier, ou posés sur un entablement Toile. 100 x 133,5 cm Restaurations anciennes. Sans cadre. Le Maître de la nature morte de Hartford est considéré comme le premier peintre spécialiste de nature morte à Rome. On réunit sous ce nom un petit groupe d’oeuvres, prenant pour tableau de référence la Table chargée de fleurs et de fruits du Wadsworth Atheneum de Hartford (toile, 74 x 100 cm) publiée par Charles Sterling dès 1952. Il rattache au Caravage (1571-1610), sans toutefois y reconnaître la main du maître, cette oeuvre qui, jusqu’alors, était donnée à Fede Galizia (Cf. La Nature morte de l’antiquité à nos jours, 1° éd., ill. 55 et 2° éd. p. 54). Par analogie, une paire de toiles conservée à la galerie Borghese à Rome Nature morte aux oiseaux et Fleurs, fruits, légumes et Deux lézards (toile, 105 x 184 cm) a été attribuée à ce maître de la nature morte de Hartford. Elles proviennent de la collection du cavalier d’Arpin et le tableau de Hartford pourrait avoir la même provenance. Ce fait amène à penser que l’auteur de ces toiles fréquentait l’atelier du cavalier d’Arpin où se côtoyaient des artistes de toutes nationalités. Caravage y est entré quand il est arrivé à Rome vers 1593/95 et Bellori, son premier biographe, rapporte qu’il y exécutait des fleurs et des fruits. La lumière arrive sur cette nature morte comme d’une fenêtre. Dans cette pièce aux murs noirs, elle avive les contrastes entre des ombres très sombres et des éclairages très clairs qui donnent leur relief aux tableaux attribués au Maître de la nature morte de Hartford, à tel point que Federico Zeri a pu y voir une production de jeunesse du Caravage. D’autres noms ont été suggérés: Giovanni Battista Crescenzi par Mina Gregori, Francesco Zucchi, le frère de Jacopo par Maurizio Marini et, plus récemment, Prospero Orsi (1558-1630), ami du Caravage au sein de l’atelier du Cavalier d’Arpin et son premier mécène. Tout, dans la nature morte que nous présentons, porte la marque du Maître: la composition générale qui semble coupée sur les bords, l’éclairage, l’entablement très bas, le contraste de sa ligne claire avec le fond noir, l’écriture archaïsante de motifs récurrents chez l’artiste. Chaque élément témoigne de l’excellente maîtrise du peintre. La corbeille est présente dans plusieurs de ses compositions, notamment l’une de celles conservées à la galerie Borghese. Des guéridons similaires sont peints sur chacun des pendants de la collection Frascati (Cf. Zeri, 1989, repr. 821 et 822 p. 694). Notre tableau, pendant de celui que nous avons présenté le 5 décembre 2012 (lot 47: Nature morte au vase de fleurs, plat de figues, poires, pêches, fraises des bois, champignons, 100,5 x 130 cm), est inédit à ce jour. Bibliographie: Alberto COTTINO, Maestro di Hartford in Federico ZERI: «La natura morta in Italia», T.II (Milan, 1989), pp. 691-693. [Expo. Rome, 1995-1996] La natura morta al tiempo di Caravaggio, notices 18 et 19 par Alberto COTTINO; [Expo. Londres et Rome, 2001] The genius of Rome, catalogue 18 et 19; Clovis WHITFIELD, Prospero Orsi, interprète du Caravage in «Revue de l’Art», n° 155 -2007/1, pp. 9-19. Rapport de conditions disponible auprès de l’expert.

Le reniement de saint Pierre Toile. 240 x 180 cm Accidents et restaurations anciennes Cadre doré à décor de palmettes

Coupe libatoire (grande) en corne de rhinocéros sculptée. La coupe, en forme de fleur de lotus allongée, est sculptée de pétales de lotus, dans leur feuillage, des tiges sinueuses se prolongent en branches fines jusqu’à la base. La corne est d’une belle teinte miel. Bon état. Chine, dynastie Qing, XVIIe siècle. Hauteur: 25,7 cm – Poids: 347 g

Coupe libatoire (moyenne) en corne de rhinocéros sculptée. La coupe, en forme de fleur de lotus nervurée, est sculptée de tiges et de feuillages parmi les lotus épanouis. La corne est d’une belle teinte miel foncé. Bon état. Chine, dynastie Qing, XVIIe siècle. Hauteur: 16 cm – Poids: 293 g

Coupe libatoire (petite) en corne de rhinocéros sculptée. La coupe, en forme de feuille, est finement sculptée. A l’extrémité des branches partant du pied, s’épanouissent des fleurs de magnolias ainsi qu’une chimère, la corne est d’une belle teinte sombre. Bordure: petit manque. Chine, dynastie Qing, XVIIe siècle. Hauteur: 8 cm – Poids: 184 g

Coq Argent, dorure au mercure et laque. Japon, époque Meiji, signé. XIXe siècle. Hauteur: 69,5 cm

Groupe représentant un samouraï. Bronze. Japon, époque Meiji, signé. XIXe siècle. Hauteur: 43,5 cm