Montre de poche en or jaune entièrement émaillée polychrome, au fond de l’Amour présentant un miroir à Minerve, à l’intérieur, d’un personnage auprès d’un édifice, sur le pourtour de médaillons à décor de paysages lacustres, l’un « Les deux frères Huaud pintre de son A.E de B à Berlin », le cadran à chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes, l’orifice de remontage à 15h30. L’échappement à verge, le mécanisme probablement postérieur à coq (petits accidents et restauration).

Signée Jaq Broche à Berlin. 

Vers 1720.

Diamètre : 3,6 cm – Poids brut : 44,76 g

Les Huaud

Famille très connue pour sa production importante et de grande qualité à cette époque. Ils descendent d’une famille d’orfèvres de Châtellerault et ont émigré vers Genève.

Le père, Pierre Huaud I (1612-1680) :

Protestant, il émigra et s’installa à Genève vers 1630. Il finit son apprentissage d’orfèvre avec Laurent Légaré en 1634 et peu de temps après devint maître orfèvre. Par la suite, il devint apprenti émailleur en 1661 chez Jean André et communiqua sa passion à ses trois fils qui devinrent peintres émailleurs également.

Pierre II (1647- circa 1698) :

Apprenti chez son père en 1685/86, il alla à Berlin travailler au service de l’électeur de Brandebourg ; après un bref séjour, il retourne à Genève en 1686 et en Allemagne en 1689 et fut nommé peintre miniaturiste du roi Frédéric I.

Jean-Pierre (1655-1723) et son frère Ami (1657-1724) :

Travaillèrent ensemble de 1682 à 1688, ils furent comme leur frère aîné, peintres émailleurs à la cour de l’Électeur de Brandebourg en 1686 et allèrent par la suite à Berlin où ils travaillèrent jusqu’en 1700. Ils revinrent à Genève. Bien qu’ils fissent de nombreux ouvrages en association, il leur arrive de travailler seul. Leur travail était très recherché par les horlogers dans toute l’Europe, qui commandaient un boîtier puis ensuite réalisaient un mouvement qu’ils y inséraient. En 1675 quand les mouvements anciens devinrent obsolètes, leurs réalisations étaient si appréciées que leurs propriétaires changeaient les mécanismes et gardaient le boîtier.

Montre de poche en or jaune entièrement émaillée polychrome, au fond de Vénus et Adonis, à l’intérieur, d’un personnage auprès d’un édifice, sur le pourtour de médaillons à décor de paysages lacustres, l’un « Les deux frères Huaud pintre de son A.E de B à Berlin », le cadran à couronne émaillée de chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes, l’orifice de remontage à 16h30. L’échappement à verge, le mécanisme à coq (petits accidents et restauration).

Signée Johan Martin Hovr N° 1122 Augsburg. 

Vers 1700.

Diamètre : 3,6 cm – Poids brut : 46,62 g

Son boîtier de protection en métal doré.

Les Huaud

Famille très connue pour sa production importante et de grande qualité à cette époque. Ils descendent d’une famille d’orfèvres de Châtellerault et ont émigré vers Genève.

Le père, Pierre Huaud I (1612-1680) :

Protestant, il émigra et s’installa à Genève vers 1630. Il finit son apprentissage d’orfèvre avec Laurent Légaré en 1634 et peu de temps après devint maître orfèvre. Par la suite, il devint apprenti émailleur en 1661 chez Jean André et communiqua sa passion à ses trois fils qui devinrent peintres émailleurs également.

Pierre II (1647- circa 1698) :

Apprenti chez son père en 1685/86, il alla à Berlin travailler au service de l’électeur de Brandebourg ; après un bref séjour, il retourne à Genève en 1686 et en Allemagne en 1689 et fut nommé peintre miniaturiste du roi Frédéric I.

Jean-Pierre (1655-1723) et son frère Ami (1657-1724) :

Travaillèrent ensemble de 1682 à 1688, ils furent comme leur frère aîné, peintres émailleurs à la cour de l’Électeur de Brandebourg en 1686 et allèrent par la suite à Berlin où ils travaillèrent jusqu’en 1700. Ils revinrent à Genève. Bien qu’ils fissent de nombreux ouvrages en association, il leur arrive de travailler seul. Leur travail était très recherché par les horlogers dans toute l’Europe, qui commandaient un boîtier puis ensuite réalisaient un mouvement qu’ils y inséraient. En 1675 quand les mouvements anciens devinrent obsolètes, leurs réalisations étaient si appréciées que leurs propriétaires changeaient les mécanismes et gardaient le boîtier.

Montre de poche en or jaune entièrement émaillée polychrome, au fond de Vénus et Adonis, à l’intérieur, d’un personnage près d’une cascade, sur le pourtour de médaillons à décor de paysages lacustres, l’un « Huaud le puisné fecit », le cadran à couronne émaillée de chiffres romains, au centre, de Vénus et d’un Amour. La tige et la bélière également émaillées de fleurs. L’échappement à verge, le mécanisme à coq gravé d’un mascaron (petits accidents et restauration).

Signée J.Jones London 2361.

Vers 1720.

Diamètre : 3,8 cm – Poids brut : 49,31 g

Les Huaud

Famille très connue pour sa production importante et de grande qualité à cette époque. Ils descendent d’une famille d’orfèvres de Châtellerault et ont émigré vers Genève.

Le père, Pierre Huaud I (1612-1680) :

Protestant, il émigra et s’installa à Genève vers 1630. Il finit son apprentissage d’orfèvre avec Laurent Légaré en 1634 et peu de temps après devint maître orfèvre. Par la suite, il devint apprenti émailleur en 1661 chez Jean André et communiqua sa passion à ses trois fils qui devinrent peintres émailleurs également.

Pierre II (1647- circa 1698) :

Apprenti chez son père en 1685/86, il alla à Berlin travailler au service de l’électeur de Brandebourg ; après un bref séjour, il retourne à Genève en 1686 et en Allemagne en 1689 et fut nommé peintre miniaturiste du roi Frédéric I.

Jean-Pierre (1655-1723) et son frère Ami (1657-1724) :

Travaillèrent ensemble de 1682 à 1688, ils furent comme leur frère aîné, peintres émailleurs à la cour de l’Électeur de Brandebourg en 1686 et allèrent par la suite à Berlin où ils travaillèrent jusqu’en 1700. Ils revinrent à Genève. Bien qu’ils fissent de nombreux ouvrages en association, il leur arrive de travailler seul. Leur travail était très recherché par les horlogers dans toute l’Europe, qui commandaient un boîtier puis ensuite réalisaient un mouvement qu’ils y inséraient. En 1675 quand les mouvements anciens devinrent obsolètes, leurs réalisations étaient si appréciées que leurs propriétaires changeaient les mécanismes et gardaient le boîtier.

Montre de carrosse en vermeil à répétition des quarts et sonnerie réveil sur timbre, le cadran également en vermeil à chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes actionnées par un cordon, au centre un disque mobile pour la sonnerie réveil, l’échappement à verge, le mécanisme à coq à talon, comme les pilastres finement ciselés d’enroulements feuillagés, têtes de dauphin et d’un mascaron, les aiguilles en acier bleui forgé, le boîtier entièrement ciselé au repercé de rinceaux feuillagés entrecoupés de rocaille présentant en ronde bosse « Hercule assis », tenant sa masse au pied d’une cascade et d’arcatures.

Mécanisme signé Augustin Metzken, Sarau.

Exécutée vers 1730.

Diamètre : 10,3 cm – Poids brut : 911,14 g

Provenance :

Galerie Bernard De Leye.

Saphir ovale dans un chaton en argent (supérieur à 800/000).

Poids : 14,29 ct

Accompagné d’un certificat du laboratoire SSEF (2015) indiquant : origine Ceylan (Sri Lanka), pas d’indication de modification thermique.

Poids brut : 4,19 g

Deux émeraudes piriformes formant appairage, les montures en argent (supérieur à 800/000).

Poids : environ 3,5 et 3,4 ct

Accompagnées d’un certificat du laboratoire SSEF (2015) indiquant : origine Colombie, présence modérée d’huile dans les fissures.

Poids brut : 2,28 g

Émeraude rectangulaire à pans.

Poids : 3,69 ct

Accompagnée d’un certificat du laboratoire SSEF (2015) indiquant : origine Colombie, présence modérée de résine dans les fissures.

Diamant taillé en poire.

Poids : 5,95 ct

Accompagné d’un certificat du laboratoire GIA (2015) indiquant : couleur D – Pureté IF – Fluorescence aucune.

Pendentif en or gris (750) orné d’un diamant taillé en brillant.

Poids : 1,91 ct

Accompagné d’un certificat du laboratoire LFG (2015) indiquant : couleur G – Pureté VS1 – Fluorescence aucune.

Poids brut : 1,25 g

VIRGILE. Publius Virgilius Maro. Bucolica, Georgica et Aeneis. Parisiis, in Aedibus Palatinis, Excudebam Petrus Didot, 1798, in-fol. maroquin rouge à grain long, roulette dorée encadrant les plats, armes dorées frappées au centre, dos orné de fleurs de lys, dent. int. dor. doublés de soie bleue, tr. dor. (Rel. du début du XIX^e).

Frontispice et 22 gravures hors-texte par Girodet et Gérard (et non les 24 annoncées par Cohen).

Un des 250 exemplaires numérotés sur grand papier (n°145).

«Edition splendide et de grand luxe». Cohen, 1019.

Mors int. renforcé par du ruban adhésif, fortes piqûres et rousseurs.

Exemplaire aux armes du roi Louis XVIII.

SERAPHIN (J.). Dissertation sur les Fièvres bilieuses en général, considérées dans leur état de simplicité et les divers types sous lesquels elles se présentent ordinairement. Paris, Imprimerie de Belin, 1815, in-12, cart. de soie verte moirée, large dentelle ornée de fleurs dor. encadrant les plats, armes frappées au centre, dos orné, dent. int. dor., garde de moire ivoire, tr. dor. (Rel. de l’époque).

Pet mq. au dos, rel. frottée.

EDITION ORIGINALE. Exemplaire aux armes impériales russes.

RECUEIL de plusieurs pièces servans à l’histoire moderne dont les titres se trouvent en la page suivante. A Cologne, Pierre du Marteau, 1663, in-12, maroquin rouge, dentelle dor. encadrant les plats, armes dorées frappées aux centres, dos orné de large dentelle dor., pet dent. int. dor., tr. dor. (Simier).

Exemplaire aux armes de Sir Stuart, Baron Stuart de Rothesay (1779-1845), ambassadeur d’Angleterre à Paris.

RAPHAEL SANSIO D’URBINO. Loggie di Rafaele nel Vaticano. S.l. (Roma),1772-1776-1777, 3 parties en 3 vol. in-plano, demi-rel. bas. brune, titre en long (Rel. moderne.).

Ces trois suites qui renferment les arabesques, les stucs et les plafonds du Vatican, gravés par Volpato, Ottaviani, d’après les dessins de Camporeni se composent de 43 pièces.

Première partie non titrée : un frontispice représentant une vue générale de la galerie, dans le haut de laquelle est un médaillon avec le portrait de Raphaël, au bas est écrit «Loggie di Rafaele nel Vaticano», une vue générale et un plan de la galerie en 3 planches, les deux portes de la galerie cotées A et B et les arabesque des 14 travées, en 2 planches chacune.

Seconda parte delle Loggie di Rafaele nel Vaticano, che contiene XIII volte e i loro respettivi quadri pubblicata in Roma l’anno M DCC LXXVI. Cette partie comprend les 13 voûtes, chacun en 2 feuilles.

Terza ed ultima parte delle Loggie di Rafaele nel Vaticano, che contiene il compimento degli ornati e de bassi-rilievi antici existenti nelle loggie medesime, publicata a Roma, l’anno M DCC LXXVII. Cette partie contient les 12 embrasements, en 2 feuilles chacun.

La pl. Loggie di Rafaele nel Vaticano restaurée et petite tache bleue marginale à la pl. IX de la 1^ère partie, salissures au dos de la planche 4 de la 2^e partie.

Ce livre est habituellement cassé, les exemplaires reliés et complets sont rarissimes.

Superbe exemplaire de toute fraîcheur avec les planches coloriées avec soin et montées sur onglets. Brunet IV, 1110.

PLUQUET (F.). Mémoires pour servir à l’Histoire des égarements de l’esprit humain par rapport à la religion chrétienne ou dictionnaire des hérésies, des erreurs et des schismes. Précédé d’un discours. Paris, Nyon, Barrois, Didot, 1762, 2 vol. in-8, maroquin rouge, large dentelle dor. encadrant les plats, armes dorées frappées au centre, dos orné de large fleurons dor., garde de moire verte, tr. dor. (Rel. de l’époque).

Qq. frottements éparses sur les plats.

Petite note manuscrite sur la garde mentionnant la provenance «De la bibliothèque de Rosny, Paris, 20 février au 22 mars 1837, page 126».

Exemplaire aux armes de Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, duchesse de Berry (1798-1870). Ex-libris Bibliothèque de Rosny.

(Olivier pl. 2554).

et lyrique. Avec des discours préliminaires sur les trois genres & des remarques sur la langue et le goût. Dédié à Madame la Dauphine. A Paris, de l’imprimerie de Grangé, 1773, in-4, maroquin rouge, large dentelle dorée aux petits fers sur les plats, armes dorées frappées au centre, dos à nerfs, orné de fleurons dorés, dent. int. dor., doublés et gardes de soie bleue, tr. dor. (Rel. de l’époque).

EDITION ORIGINALE illustrée de 3 figures, 15 en-têtes et 10 culs-de-lampe dessinés par Eisen et gravés par N. de Launay, Helman, Masquelier, Née et Ponce.

Ce volume, le seul paru, contient : Sophonisbe, de Du Ryer, Scévole, de Mairet et Venceslas, de Rotrou.

Bel exemplaire dans une riche reliure à dentelles, aux armes de Armand-Thomas Hue de Miromesnil (1723-1796). Il fut d’abord reçu conseiller au Grand Conseil en 1745 et premier président du Parlement de Rouen en 1757. Maurepas, dont il était l’ami, le fit nommer garde des sceaux en 1774. (Olivier pl. 2311).

Reliure restaurée.

Provenance : ex-libris Henri Béraldi. II. N°172 – ex-Musaeo Hans Fürstenberg.

LELOIR (Héloïse). Costumes de Modes Féminines. La Mode parisienne sous le Second Empire. 1844-1870. S.l., s.d., in-4, maroquin bleu janséniste, cadre de mar. int. orné d’un joli jeu de filets, doublures et gardes de soie, dos à nerfs, tr. dor.

Très beau recueil de 84 aquarelles originales d’Héloïse Leloir, Pauquet, Laure et Noël Colin, montées sur onglets. Ces compositions ont paru dans divers journaux de mode. C’est un document d’un vif intérêt pour la mode de 1844 à 1870.

Provenance : ex-libris Beraldi, tome 3, 297.

LA FONTAINE (Jean de). Contes et nouvelles en vers. Nouvelle édition enrichie de tailles-douces. Amsterdam, Desvordes, 1685, 2 tomes rel. en 1 vol. in-12, maroquin rouge, triple filets dor. encadrant les plats, dos orné, tr. dor.

Première édition illustrée des Contes. Exemplaire de premier tirage orné d’un frontispice et 58 gravures en taille douce non signées, placées en-tête des Contes, de Romain Hooghe.

Rochambeau, 28. Brunet III, 759.

Provenance : ex-libris F.N. Abdy – ex-libris Edouard Rahir.

HUGO (Victor). Notre-Dame de Paris. Huitième édition. Paris, Eugène Renduel, 1832, 3 vol. in-8, demi-maroquin rouille avec coins, triple filets dorés, dos orné, pièces de titre et de tomaison bleues (R. Petit).

EDITION EN PARTIE ORIGINALE ET LA PREMIERE COMPLETE constituant les tomes III à V de la première édition collective des Œuvres de Victor Hugo, Romans. Elle renferme une nouvelle préface et trois chapitres nouveaux égarés (tome I, livre IV. Tome II, livre V. tome III, livre V).

IL A ETE TIRE 2 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE CHINE, celui-ci à toutes marges.

Envoi autographe signé à LOUISE BERTIN (l’autre exemplaire sur Chine étant au nom de Renduel).

«Exemplaire unique

A mademoiselle Louise Bertin

Hommage de profond et respectueux

Attachement»

Louise Bertin (1805-1877) était la fille du directeur du Journal des Débats, Louis-François Bertin. En 1827, il fit paraître un bel article sur les Odes et ballades. Hugo vint le remercier, et depuis ce jour-là une longue amitié débuta entre les deux familles. Ils restèrent attachés à Louise, infirme depuis son jeune âge. Musicienne, elle composa la musique de son opéra Esméralda. Elle fût également femme de lettres et rédigea en 1842 un recueil de poésies «Les Glanes» et en 1878 «Les nouvelles Glanes».

Vicaire IV, col.375. Carteret I, p.403

Provenance : bibliothèques Parran (1921, n°410), Paul Villeboeuf (1963, n°101), Daniel Sickles (1989, I, n°89), Philippe Zoummeroff 2001, n°34).

DURER (Albrecht). La Passion. S.l., s.d. (1508-1512). Avec 16 gravures (82 x 130 mm) coupées avec petites marges, remontées sur onglets et reliées en un vol. gd. in-8, maroquin rouge janséniste, dent. int. dor., tr. dor., sous chemise et emboîtage (Chambolle-Duru).

Suite de 16 gravures de la petite Passion gravées entre 1508 et 1512 par Albrecht Dürer (1471-1528). Exemplaire lavé.

BEAULIEU (Chevalier de). Les Plans et Profils des principales villes et Lieux considérables du comté de Flandre avec les cartes générales et les particulières de chaque gouvernement. Paris, s.d., in-8, maroquin rouge, plats ornés d’un semis de fleurs de lys dor., triple filets dor. encadr. les plats, dos orné, tr. dor. (remboîtée dans une rel. d’époque).

Titre frontispice et 80 cartes ou vues (sur 85) dont 54 en couleurs.

Jolie édition comportant des vues de Lille, Ypres, Dunkerque, Bruges, Ostende, Nieuport, Linck, Tournay, Gand, etc.

Pastoureau VII Aa.

Trace de cachets sur les premières planches.

Provenance : ex-libris Hutton.