HEURES DE MAITRE FRANCOIS. Lyon,Vers 1470-1480. MANUSCRIT sur peau de vélin de 190 ff. avec 15 miniatures, rel. en un vol. in-12, velours grenat sur ais de bois, sous emboîtage mod. demi-maroquin brique.

Le texte débute par une prière, puis le Calendrier de 12 feuillets, Prières des Apôtres suivi des habituelles dont les Litanies des saints.

Il est orné d’une petite miniature à la prière du début : Résurrection du Christ.

2 ILLUSTRATIONS à pleine page : Évêque bénissant et le Christ lavant les pieds.

12 MINIATURES dans des encadrements de rinceaux d’acanthes, avec fleurs, fruits, oiseaux, personnages, animaux fantastiques :

1 à 4. Les Évangélistes (saint Matthieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean).

5. L’Arrestation du Christ au mont des Oliviers.

6. La Flagellation.

7. Ponce Pilate se lavant les mains.

8. Christ portant sa Croix sur fond de château fort.

9. Préparation de la Crucifixion.

10. Crucifixion.

11. Saint Jean.

12. Saint Nicolas.

Chaque page de texte est orné de bandeaux à motifs d’acanthes, fleurs et fruits. Les 7 derniers feuillets sont occupés par diverses prières.

Maître FRANCOIS : Enlumineur professionnel au sens strict, limité au métier du livre dont l’officine a dominé le marché parisien du manuscrit de prix et satisfait par son talent une riche clientèle d’amateurs fidèles entre 1460 et 1480.

Les miniatures sont d’une grande beauté, les scènes pleines de vie et très intéressantes aussi pour les costumes.

Qq. taches aux 3 derniers feuillets et certains manquant.

Un feuillet présente des armoiries.

Provenance : ancienne collection Spitzer.

HEURES italiennes. Florence, vers (1470-1480). Par Bartoloméo di Donia di Guido. Manuscrit sur peau de vélin de 190 ff., rel. en un vol. in-12, maroquin havane, triple encadrement de filets à froid et dorés sur les plats, fleurons d’angles dor. et rectangles mosaïqués de maroquin noir ornés de rinceaux dor., dos orné de même, filets et petites dentelles int. dor., doublés et gardes de vélin ivoire, tr. dor. (Zaehnsdorf).

Le texte débute par un Calendrier puis les Litanies de la Vierge.

La décoration consiste en 4 grandes initiales peintes de différents coloris rose, vert, bleu sur fond d’or vif et 3 pages entièrement décorées avec initiales animées d’un squelette, d’un saint et d’une croix, entièrement bordées de rinceaux baroques avec anges, oiseaux, motifs floraux.

Le texte est aussi émaillé de nombreuses initiales peintes en rouge et bleu.

Le début du texte manque. Premier et dernier feuillet remontés. Salissures marginales au mois de Février, qq. annotations manuscrites dans les marges.

HEURES DE LA VIERGE MARIE. Flandres, Vers 1470. MANUSCRIT sur peau de vélin de 186 ff. avec 15 miniatures, rel. en un vol. in-12, velours vieux rouge, tr. dor. sous emboîtage mod. demi-chag. rouge.

Il débute par le Calendrier de 12 feuillets, les habituelles prières, Litanies de la Vierge, Psaumes…

L’illustration consiste en 15 EXPRESSIVES MINIATURES entourées de bandeaux d’acanthes bleus, fleurs, fruits, animés d’oiseaux.

1. La Crucifixion.

2. La Pentecôte.

3. La Vierge à l’Enfant.

4. L’Annonciation.

5. La Visitation.

6. La Nativité.

7. L’Annonce aux Bergers.

8. L’Adoration des Mages.

9. La Présentation au Temple.

10. Le massacre des Innocents.

11. La Fuite en Égypte.

12. Dieu bénissant la Vierge.

13. Le roi David en prière.

14. La Messe des Morts.

15. Saint Jérôme avec son lion.

Les pages en regard des miniatures bordées d’or vif sont également ornées d’acanthes, de fleurs et de fruits.

Nombreuses initiales d’or vif sur fond de couleur dans le texte en rouge et noir.

Le f. 17 porte dans le bas des armoiries.

Reliure un peu usagée. Qq. taches aux 3 derniers feuillets.

HEURES à l’usage de Rouen. Vers 1460, par le maître de l’Echevinage de Rouen. MANUSCRIT sur peau de vélin de 208 ff. avec 8 miniatures, relié en un vol. in-8, velours citron sur ais de bois, tr. dor., fermoir sous emboîtage mod. demi-maroquin citron.

Il débute par un Calendrier de 12 feuillets, puis des prières à la Vierge, aux saintes femmes, Psaumes, Complies,…

Il est orné de 8 MINIATURES :

1. Quatre compartiments représentant les Évangélistes.

2. l’Annonciation à la Vierge.

3. La Nativité.

4. Saint Nicolas et sainte Catherine.

5. La Crucifixion.

6. David en prière sous un dais avec fond de ville fortifiée.

7. Ensevelissement d’un mort avec chapelle gothique.

8. Vierge à l’Enfant sur un fond de mur à fleurs de lys dorées.

Chacune d’entre elle est ornée d’une petite bordure compartimentée de fleurs et de fruits sur fond d’or vif et d’un plus large encadrement de rinceaux d’arabesques décorés de fleurs avec grandes initiales finement peintes sur fond d’or vif. De plus 7 feuillets présentent de grandes initiales peintes en bleu sur fond d’or vif à décor de différentes teintes dont celle du mois de janvier avec 4 oiseaux.

La grande majorité des pages présente des bordures à rinceaux d’acanthes à motifs fleuris et branches aux feuilles dorées, une multitude d’initiales d’or vif ou peintes de différentes couleurs émaillent le texte.

Il faut surtout insister dans la décoration de ce livre d’Heures du luxueux emploi de l’or vif. En outre les miniatures sont d’une finesse remarquable et ont gardé toute leur fraîcheur d’origine.

Maître de L’Echevinage de Rouen : Prolifique artiste dont les sources stylistiques semblent être à chercher dans les œuvres de certains continuateurs tardifs du maître de Bedford, il gardera tout au long de sa carrière sa facture soignée, un peu froide et ce malgré de nombreuses commandes qu’il eut à honorer passant indifféremment des manuscrits en français aux grands livres d’église ou aux livres d’Heures de petits formats que la piété des laïcs suscitait en grand nombre surtout à l’usage de Rouen. C’est lui qui introduisit les motifs de rinceaux en grisaille sur fond doré qui sont l’une des marques distinctives de l’ornementation marginale rouennaise de cette époque.

Une numérotation ancienne par page débute à 7 sans compter un feuillet blanc.

Sur la première page du calendrier mention manuscrite du XVII^e Sainte Geneviève de Riom (en capitale).

HEURES à l’usage de Paris, vers 1460. Entourage de maître FRANCOIS. MANUSCRIT sur peau de vélin de 203 ff. avec 14 miniatures, rel. en un vol. gd. in-8, maroquin rouge, filets dor, encadr. les plats, petits fleurons d’angles, dos orné de même, tr. dor. (Rel. du XVII^e siècle) manque les lacets.

Le texte débute par 4 pages de petites prières suivi du calendrier, avec initiales d’or vif sur fond rouge et bleu avec bordures d’arabesques de fleurs, de fruits et feuilles dor.

Puis Prières des Saints Évangiles, à la Vierge, et diverses autres.

La décoration consiste au départ en deux majuscules avec scènes peintes Vierge à l’Enfant et Déposition de la Croix.

14 MINIATURES (dont 3 d’une autre main) avec encadrements stylisés de branches, de fleurs, de fruits avec oiseaux, ours, libellules, hérons papillons, paons.

1. Marie-Madeleine au pied de la Croix.

2. L’Annonciation (2 scènes en bordure).

3. La Visitation.

4. La Nativité.

5. L’Annonce aux Bergers.

6. L’Adoration des Mages.

7. La Fuite en Égypte.

8. La Vierge bénie par Dieu.

9. La Crucifixion.

10. La Pentecôte.

11. Le roi David en prière.

12. Scènes d’ensevelissement.

13. Le Martyre de saint Sébastien.

14. Sainte messe avec Christ mort.

Chaque page de texte présente une bordure à ramages de fleurs et feuillage dorés.

Le texte est émaillé de très nombreuses miniatures d’or vif sur divers fonds de couleur.

Maître FRANCOIS : Enlumineur professionnel au sens strict, limité au métier du livre dont l’officine a dominé le marché parisien du manuscrit de prix et satisfait par son talent une riche clientèle d’amateurs fidèles entre 1460 et 1480.

Petit défaut à la première miniature et tache sur la première page, dernier feuillet jauni, manque les lacets.

Provenance : ex-libris Jean Hersent.

BREVIAIRE. Lombardie, vers 1457. MANUSCRIT sur peau de vélin de 186 ff. rel. en un vol. in-12, maroquin brun, encadrement de 2 filets à froid sur les plats, dos orné de fleurons à froid, large dent. int. dor. tr. dor. (Rel. mod.).

Rare bréviaire florentin du milieu du XV^e siècle, typique des productions de l’époque, de 30 lignes par page sur 2 colonnes, en gothique noir et rouge.

Il débute par un Calendrier. L’ornementation consiste en 26 initiales grandes ou petites, peintes de différentes teintes et or vif avec pour certaines prolongement de hastes multicolores, dont une page plus élaborée avec encadrement de rinceaux feuillagés peint en bleu, vert ou rose, et motifs d’or vif.

Calendrier en partie débroché, avec salissures sur 2 ff.

HEURES DE CATHERINE SEMU à l’usage de Rouen, vers 1430. MANUSCRIT sur peau de vélin de 128 ff., avec 14 miniatures, rel. en un vol. in-8, veau brun, filets dor. encadr. les plats, dos orné, tr. dor. (Rel. du XVII^e siècle) sous emboîtage mod.

Il débute par un Calendrier de 12 feuillets, puis les Prières de la Vierge, les Litanies des saints, les Psaumes, Office des Morts, les dernières prières étant en français.

Il est illustré de 14 GRANDES MINIATURES :

1. L’Annonce à Marie.

2. La Visitation.

3. La Nativité.

4. l’Annonce aux Bergers sur fond de ville fortifiée.

5. L’Adoration des Mages.

6. La Présentation au Temple.

7. La Fuite en Égypte sur fond de ville fortifiée.

8. Dieu bénissant la Vierge.

9. La Crucifixion.

10. La Pentecôte.

11. La Messe des Morts.

12. Sainte Marguerite.

13. Le Donateur au pied de la Vierge à l’Enfant.

14. La Trinité.

Elles sont dans de riches bordures de rinceaux à feuillages d’or vif avec diverses fleurs, la première avec deux dragons ailés et pots fleuris.

La 12^e et la 13^e présentent un C doré transpercé d’un glaive.

Le texte est émaillé de nombreuses initiales en or vif ou peintes en bleu.

Reliure un peu usagée, pet. déchirure en haut d’une miniature, l’encre de qq. feuillets a un peu pâli.

Provenance : sur la première page se trouve ce texte manuscrit «ces heures appartiennent à honneste femme Catherine Semu, femme de très honorable homme Guillaume… En la ville de Rouen parce qui les trouvera qu’il les luy rende et il aura son… Le jour de St. Martin» suivi de la signature de Catherine Semu.

Il a ensuite appartenu à John Borthwick, Crookston, puis à Carlo de Poortere avec son ex-libris.

HEURES à l’usage de Rouen (Évreux ou Lisieux), vers 1430. MANUSCRIT sur peau de vélin de 162 ff., avec 15 miniatures, rel. en un vol. in-8, maroquin olive, dentelle dor. d’encadrement sur les plats, dos orné de fleurons dor., pet. dent. int. dor., tr. dor. (Rel. du XVIII^e siècle).

Il débute par le Calendrier, les Litanies de la Vierge, l’Office des Morts, Prière de la Miséricorde.

Il est orné de 15 MINIATURES dans de riches encadrements d’acanthes, fleurons multicolores, fleurs et fruits :

1. Saint Matthieu.

2. L’Annonciation avec les 4 Évangélistes dans la bordure.

3. La Visitation.

4. La Nativité.

5. L’Annonce aux Bergers.

6. La Présentation au Temple.

7. La Vierge à l’Enfant béni par un évêque.

8. La Fuite en Égypte.

9. La Vierge bénie par Dieu.

10. Le roi David en prière.

11. La Crucifixion.

12. L’Annonce aux Bergers.

13. La Pentecôte.

14. La Piéta.

15. La Messe des Morts.

Le texte est émaillé de nombreuses majuscules d’or vif, d’où partent des branchages de feuillages dorés et fleurs, deux étant plus élaborées.

Taches à qq. feuillets et restaurations à qq. autres, petite fente à la miniature de la Piéta.

HEURES. Flandres, vers 1420. Par le Maître aux Rinceaux d’or. MANUSCRIT sur peau de vélin de 133 ff. avec 14 miniatures, rel. en un vol. gd. in-8, veau fauve du XIX^e siècle avec plats du XVI^e siècle remontés sur ais de bois, présentant un décor à froid : d’encadrements de losanges enserrant des fleurs, alterné de scènes bibliques aux centres des plats l’Annonciation à la Vierge, tr. dor.

Il débute par un Calendrier puis suivent diverses prières, Vespres, Nones, Laude… Litanies de la Vierge et des saints.

L’ornementation consiste en 13 GRANDES MINIATURES d’une grande finesse et d’un grand raffinement d’exécution, aux vifs et brillants coloris.

1. Crucifixion.

2. La Visitation.

3. La Nativité.

4. L’Annonce aux Bergers.

5. L’Adoration des Mages.

6. La Présentation au Temple.

7. La Fuite en Égypte.

8. Le Jugement dernier.

9. La Messe des Morts.

10. L’Éducation de la Vierge.

11. Saint Michel pesant les âmes.

12. Sainte Marguerite.

13. Sainte Catherine.

Une plus petite miniature de Saint-Nicolas a été remontée.

Le texte est émaillé de nombreuses initiales d’or vif sur fond rouge ou bleu.

Maître AUX RINCEAUX D’OR : Groupe d’enlumineurs qui dominèrent en grande partie la production de la miniature à Bruges au cours du deuxième quart du XV^e siècle. On trouve principalement dans les livres d’Heures, des arrières plans somptueux ornés de rinceaux d’or.

Ce manuscrit a servi à la fin du XVI^e et au début du XVII^e de Livre de Raison. Un feuillet a été intercalé au milieu du texte. A la fin se trouve sur 3 pages, trois prières en français, la dernière signée Johannes de Brimina.

Qq. feuillets semblent manquer, d’autres ont été intervertis à la réparation de la reliure et une grande miniature manque.

Qq. petites retouches, reliure usagée.

LORRIS (Guillaume de) et MEUNG (Jean de). Le Roman de la Rose. MANUSCRIT du XIV^e siècle. Paris, (vers 1362) sur peau de vélin de 142 ff, avec 19 miniatures, in-4. maroquin vert, encadrement à la Du Seuil sur les plats, dos orné à la grotesque, pet. dent. int. dor., tr. dor. (Rel. début du XVIII^e siècle).

Texte sur deux colonnes en lettres gothiques environ 40 lignes par page. Rare manuscrit de ce texte célèbre illustré de 19 MINIATURES par Richard et Jeanne de MONTBASTON principalement réparties dans les premiers feuillets.

La première miniature f.1 (142 x153 mm) est divisée en 4 compartiments : le premier présente l’auteur endormi dans un lit à courte pointe orange, rêvant à son texte figuré par une couronne de rose, un personnage debout à son côté ; sur le second un moine assis sur un lit ; sur le troisième un moine dans un jardin avec arbres et oiseaux et sur le quatrième un moine et femme devisant au pied d’une tour fortifiée d’où sortent trois arbres avec oiseaux (2 de ces miniatures sont sur fond losangés ou à carreaux), le tout encadré d’une bordure feuillagée enserrant 8 médaillons de portraits divers.

Les 18 autres miniatures (65 x 57 mm) illustrent le roman, elles représentent vices, et autre sujets dans de jolies attitudes. Elles sont en dominantes orange et verte, rehaussées d’or vif, avec encadrement vermiculé bleu et rose, l’avant-dernière représentant Jehan De Meung écrivant son livre.

Le texte est émaillé de nombreuses initiales en or vif sur fonds décorés bleus et roses.

Les miniatures sont pour certaines (en particulier au f. 1 avec petite usure) légèrement défraîchies ou un peu frottées, traces de mouillures à la fin du volume.

Richard de MONTBASTON est un copiste parisien de la fin du XIV^e siècle. De son atelier sortit en particulier le Roman de la Rose enluminé par son épouse Jeanne. Au fil du temps Richard de Montbaston eut le titre de copiste et fut le propriétaire de l’atelier, il est possible de lui attribuer les enluminures de ses manuscrits ; mais c’est en effet à Jeanne, sa femme, qu’on les doit.

Au verso du dernier feuillet se trouve un poème d’une écriture contemporaine, signé Jehan Adam (?) et sur le dernier feuillet blanc cette note manuscrite contemporaine le XII jour de sept CCCLXII (1362) «prestai à mestre ich Marie mon roman de la Rose».

Au début se trouve une longue note d’un possesseur en 1824 donnant de nombreuses précisions.

PSAUTIER. Flandres ou nord de la France. MANUSCRIT de la fin du XIII^e siècle (1280) sur peau de vélin de 227 ff. avec 10 lettrines, rel. en un vol. in-16, chagrin rouge, plats décorés de carrés avec filets à froid, dos orné de croisillons à froid, tr. dor. et peintes de fleurs sous emboîtage mod. demi-rel. chag. rouge.

Texte en latin sur 18 lignes, émaillé de très nombreuses initiales en or vif sur fonds de différentes teintes.

La principale décoration consiste en 10 grandes initiales avec diverses scènes peintes en bleu ou rose sur fond d’or vif, d’une iconographie peu commune.

1. Dialogue entre Dieu et David.

2. Dieu apparaissant à David sur un nuage.

3. David armé d’un glaive et évêque.

4. David et un pauvre.

5. Dieu et David.

6. David au carillon.

7. Sainte Messe.

8. Prière au mont des Oliviers.

9. Crucifixion.

10. Grandes Initiales ornées surmontées d’un évêque bénissant la donatrice.

Le début du texte semble manquer, une pagination dans le bas commençant à 14.

2 feuillets courts de marge.

Provenance : ancienne collection Carlo de Poorter.

BIBLA SACRA, de la seconde moitié du XIII^e siècle (vers 1270). MANUSCRIT sur peau de vélin de 639 ff., avec plusieurs initiales peintes de diverses couleurs, certaines avec personnages, relié en un fort vol. in-12, chag. moderne sur ais de bois, emboîtage mod. (Zaehnsdorf).

Celles historiées présentent : saint Jean dans l’île de Patmos. – Les Evangélistes. – Le Christ. – Martyr d’un saint prêt à être décapité par des chevaliers. – Le roi David jouant de la harpe. – Salomon dictant à un scribe. – Le Christ aux outrages. – Apôtre armé.

Sur la première page se trouve une inscription du XVI^e siècle donnant une provenance d’abbaye clunisienne.

Premier feuillet sali. Bords de certains ff. un peu jaunis.

BIBLE latine. Paris, vers 1260. MANUSCRIT du XIII^e siècle sur peau de vélin de 526 ff. avec 129 initiales historiées ou enluminées en un vol. pet. in-8, basane brune, encadrement de filets dorés sur les plats, motif central ovale doré, dos orné (Rel. du début du XVII^e) sous chemise et emboîtage mod. maroquin noir.

Texte en latin sur deux colonnes à 42 lignes.

L’illustration consiste de 129 initiales historiées ou enluminées donnant divers saints personnages, le reste avec initiales en bleu ou rouge.

Cette très élégante illustration est typique des Bibles ou Psautiers de l’époque.

Un peu court de la marge supérieure. Reliure usagée et restaurée.

MARC-ANTOINE – L. BARBATIUS. (41avant J.C.). Denier. Atelier itinérant. M ANT IMP A G III VIR RPC M BARBAT Q P. Tête nue d’Antoine à droite. R./ CAESAR IMP PONT III VIR RPC. Tête nue d’Octave avec une légère barbe. (Babelon (Antonia) 51, Bourgey-Depeyrot 517, Sydenham 1181). Argent. 3,72 g. Superbe.

JULES CESAR († 44 avant J.C.). Aureus. Rome. C CAESAR COS TER. Tête voilée de la Piété à droite (portrait présumé de Jules César). R./ A HIRTIVS PR. Les instruments du sacrifice : bâton d’augure, vase à sacrifice et hache. (Cohen 2, Sydenham 1017). Or. 8,04 g. Très légère encoche sur la tranche sinon Superbe. De très beau style.

TIBERE (14-37 après J.C.). Aureus. Lyon. TI CAESAR DIVI AVG F AVGVSTVS. Tête laurée de l’empereur à droite. R./ PONTIF MAXIM. Livie assise à droite, tenant un sceptre et une fleur. (Cohen 15, RIC I, 3). Or. 7,70 g. Superbe. Style intéressant.

C’est à Livie, femme d’Auguste que Tibère devait l’Empire, c’est pourquoi il la fit figurer au revers de certains de ses aurei.

CALIGULA (37-41). Aureus. Lyon. C CAESAR AVG GERM P M TR POT COS. Tête laurée de Caligula à droite. R/ Tête radiée d’Auguste à droite, entre deux étoiles. (RIC I, 1 p. 108, BMC 1). Or. 7,86 g. Superbe. Très rare.

Octavie, la sœur d’Auguste, avait eu une fille, Antonia, avec Marc-Antoine. Celle-ci épousa Néron Drusus et en eut un fils, Germanicus. Caligula était le fils de Germanicus et d’Agrippine. Il naquit en 12 après Jésus-Christ, il était donc un arrière petit-neveu d’Auguste. 

CLAUDE et AGRIPPINE. Aureus. Rome. (50-64). TI CLAVD CAESAR AVG GERM P M TRIB POT P P. Tête laurée de Claude à droite. R/ AGRIPPINAE AVGVSTAE. Buste drapé d’Agrippine à droite, portant une couronne d’épis. (Cohen 3 (120), RIC I, 80 p. 126). Or. 7,67 g. Quelques graffitis au droit sous le portrait sinon Très Beau à Superbe. Rare.

Ex. vente Bourgey, ancienne collection Feuardent, 26-27 novembre 2009, n° 29.

Agrippine était la sœur de Caligula et également sa maîtresse. Après sa mort, elle séduisit Claude, son oncle et finit par l ‘épouser en 49. Elle était sa quatrième femme et avec un grand sens politique, elle lui fit alors adopter le fils d’une de ses unions précédentes, Néron, au détriment de son propre fils Britannicus. Elle se débarrassa prestement de lui grâce à un plat de champignons empoisonnés. Néron lui devait l’empire et la remercia en la faisant assassiner à son tour en 59.

OTHON (69). Aureus. Rome. IMP M OTHO CAESAR AVG TRP. Tête nue à droite. R/. PAX ORBIS – TERRARVM. La Paix debout à gauche tenant un caducée et une branche d’olivier. (Cohen 2, RIC I, 3 p. 260). Or. 7,26 g. Très Beau. Très rare.

Les monnaies d’Othon, surtout les aurei, sont toujours très rares car l’Empereur ne régna que quatre-vingt-quinze jours.

VITELLIUS (69). Aureus. A VITELLIVS GERM IMP AVG TR P. Sa tête laurée à droite. R/ L VITELLIVS COS III CENSOR. Vitellius père assis à gauche sur une chaise curule, tenant un rameau et un sceptre surmonté d’un aigle. (Cohen 1, 54, RIC 96 (R3), B.D. 1, 140) Or. 7,23 g. Très Beau à Superbe. Très rare.